La Neurothérapie intégrative
La neurothérapie intégrative, qu’est-ce que c’est ?
C’est une méthode douce qui aide à rétablir l’équilibre entre votre cerveau, votre corps et votre système nerveux en s’appuyant sur des études cliniques reconnues et des protocoles certifiés par l’AAPB et l’ISNR.
Elle s’appuie sur cinq piliers essentiels : la posture, la respiration, le sommeil, les émotions et les capacités mentales.
En tenant compte aussi de votre environnement, de vos relations et de votre mode de vie, la neurothérapie vous apprend à mieux comprendre vos réactions et à réguler naturellement votre fonctionnement. Résultat : plus d’équilibre intérieur, d’énergie, de stabilité et un bien-être durable.
Cette approche globale et profondément humaine peut être utilisée aussi bien dans un cadre thérapeutique que pour améliorer vos performances.
Le tonus musculaire et la proprioception
Le tonus, tension légère permanente des muscles, prépare nos mouvements et maintient notre équilibre. La proprioception permet au cerveau de savoir où se trouvent nos membres sans les regarder, par exemple pour marcher dans le noir sans tomber. Ensemble, ils reflètent le bon développement du système nerveux et soutiennent notre posture au quotidien.
La respiration
Une respiration équilibrée soutient la posture, l’équilibre et le fonctionnement du cerveau. Une ventilation déficiente (surtout pendant le sommeil) peut affecter la concentration, la mémoire et les émotions, tandis que des exercices ciblés permettent de retrouver calme, clarté et régulation émotionnelle.
Le sommeil
Le sommeil est essentiel pour consolider la mémoire et régénérer les cellules du cerveau.
Lorsque nous rêvons, le cerveau est très actif : il traite les souvenirs et les émotions, contribuant à l’équilibre émotionnel et cognitif.
Cette phase est dite “paradoxale” car le tonus musculaire est presque absent. Quand le tonus de base est déjà insuffisant à l’état d’éveil, la respiration peut être perturbée, provoquant des micro-réveils pour assurer la survie. C’est le cas dans certains troubles respiratoires du sommeil (TRS).
Un sommeil de qualité, notamment le sommeil paradoxal, est essentiel pour consolider la mémoire procédurale et l’attention.
La cognition
La cognition ne se limite pas à la pensée : elle englobe la perception, l’attention, la mémoire, le langage et le raisonnement. Ces fonctions nous permettent d’interpréter les informations, de prendre des décisions, de résoudre des problèmes et de communiquer efficacement.
La mémoire stocke et récupère les informations passées, tandis que l’attention nous aide à rester concentrés malgré les distractions
Les émotions
Les émotions influencent notre perception et nos réactions, et le stress chronique peut affecter la santé et la mémoire.
Chez le nourrisson, certaines angoisses dites “archaïques” sont normales, liées à l’immaturité du système nerveux. Elles disparaissent généralement avec le développement, mais peuvent laisser des traces. Par exemple, la peur de mourir pendant le sommeil peut persister, surtout si la respiration et le tonus ventilatoire sont perturbés.
Ces angoisses se manifestent souvent chez l’enfant par la peur du noir ou de s’étouffer, et elles peuvent réapparaître la nuit, affectant le sommeil et le bien-être.
Une approche confirmée par la science
La neurothérapie intégrative s’appuie sur des recherches solides montrant des bénéfices concrets sur la mémoire, l’attention, la gestion de la douleur, les troubles anxieux et obsessionnels, le sommeil et la performance physique et mentale par exemple.
Sources
• Efficacité démontrée : Le biofeedback et le neurofeedback améliorent l’anxiété, le
sommeil, la concentration et la régulation nerveuse.
Références : PubMed – Neurofeedback et régulation émotionnelle, Frontiers in Human
Neuroscience, 2022
• Performance éprouvée : Ces techniques renforcent attention, mémoire, vitesse de réaction
et coordination, utilisées dans le sport et la rééducation motrice.
Références : PubMed – Neurofeedback et performance motrice, ScienceDirect –
Neurofeedback et cognition
• Standards reconnus : L’AAPB (Association for Applied Psychophysiology and
Biofeedback) et l’ISNR (International Society for Neurofeedback and Research) définissent
les protocoles validés et les standards de sécurité.
Références : AAPB – Guidelines, ISNR – Research & Standards
• Troubles spécifiques : Des études montrent des bénéfices pour les troubles obsessionnels
(OCD), la dépression modérée, le TDAH et la gestion de la douleur chronique.
Références : PubMed – OCD et neurofeedback, PubMed – Douleur chronique et
neurofeedback
• Applications quotidiennes : Ces techniques sont utilisées pour améliorer la concentration,
gérer le stress, soutenir la rééducation cognitive et optimiser la performance dans la vie
quotidienne et professionnelle.
Références : PubMed – Applications variées du biofeedback